Lefigaro.fr nous propose des conseils pour limiter votre consommation d'essence et donc rouler moins cher. les voicis:
Conduire plus efficacement
Le style de conduite peut faire varier de 20 à 25 % la consommation d'une voiture sur un même trajet et pour une même vitesse moyenne. Tout est question de doigté : démarrage en douceur, vitesse constante sans à-coups et conduite au compte-tours. Il existe des stages de conduites écologique ou économique accessibles aux particuliers : Groupe 24 dans les Alpes-Maritimes, OK Drive dans l'Eure, Automobile Club Prévention-Sifa (www.acprevention.fr) qui dispose de 7 implantations régionales.
Trouver les pompes au meilleur prix
Internet et ses comparateurs de prix facilitent la recherche des stations-service bon marché. Le site public www.prix-carburants.gouv.fr est le plus exhaustif puisque les pompes ont l'obligation de lui fournir leurs prix. D'autres sites, privés, comme carbeo.com ou zagaz.com, plus riches en informations (services disponibles, accès à la station, etc.) sont partiels, puisqu'alimentés par des internautes. On peut aussi consulter les prix sur son GPS, avec le logiciel de Navx, moyennant un abonnement de 6 € par mois ou 30 € par an.
Se mettre au covoiturage
La formule existe depuis belle lurette mais elle n'a jamais vraiment décollé en France. Et pourtant les sites de mise en relation, quasiment tous gratuits, fleurissent sur Internet. Trajets quotidiens, longues distances et déplacements exceptionnels, sites régionaux, dédiés aux entreprises… il y en a pour tous les goûts. Mais la multiplicité de ces sites (123envoiture.com, easycovoiturage.com, covoiturage.fr, tribu-covoiturage.com...) dilue leur visibilité et le nombre d'offre. Cela reste malgré tout le moyen le plus radical de diviser sa facture de transport par 2, 3 ou 4.
Soigner ses pneus
Un seul pneu sous-gonflé de 10 % peut accroître la consommation de 2 %. Pour consommer moins, il est conseillé de rouler en permanence avec la pression préconisée pour les trajets autoroutiers ou à pleine charge (200 à 300 g de plus que la normale). Un léger surgonflage diminue la résistance au roulement du pneu. Il est aussi possible d'opter pour des pneus « verts », à faible résistance au roulement. Michelin vient de lancer l'Energy Saver qui permettrait d'économiser 0,2 l de carburant aux 100 km.
Mettre de l'huile dans son moteur
Sans aucune modification, les moteurs diesel tolèrent jusqu'à 30 % voire 50 % d'huile végétale. Pour passer à 100 %, il suffit d'effectuer quelques modifications mineures sur la voiture et d'accepter les odeurs de friture. La technique est fiable : un couple franco-mexicain effectue actuellement un tour d'Amérique latine en carburant à l'huile de friteuse. Mais, en France (contrairement à certains voisins européens) le Code des douanes assimile l'huile végétale pure à un carburant standard et la taxe. Seule exception : les machines agricoles. Des associations militent pour la modification de cette fiscalité (voir www.oliomobile.org).
Limiter la clim
À elle seule, la climatisation peut représenter 3 à 5 % de la consommation d'un véhicule. S'en passer ? Oui, mais sans rouler vitres ouvertes à grande vitesse, la surconsommation serait quasiment la même. Solution moins radicale : la climatisation électrique.
Tenter le gpl
Un plein à 30 €, voilà l'atout du Gaz de pétrole liquéfié (GPL). Depuis le 1er janvier, les véhicules GPL neufs émettant moins de 140 g de CO2/km bénéficient d'une prime écologique de 2 000 €, étendue aux véhicules d'occasion qui s'équiperaient et émettent jusqu'à 160 g. Vous pouvez faire équiper votre voiture chez l'un des 213 installateurs agréés*. Il en coûte entre 2 500 et 3 500 €, rapidement amortis par la prime et les économies. La France compte 140 000 utilisateurs et dispose d'un réseau de 1 850 stations service. Seul hic : une difficulté à la revente en occasion. * www.cfpb.fr ou www.gpl.fr
Faire décoller le gnv
Citroën présente à partir de demain et jusqu'au 5 juin à l'occasion du Salon de la nouvelle ville, au Parc floral de Paris, deux modèles fonctionnant au gaz naturel véhicules (GNV) mais acceptant également le super. Ce GNV assure une réduction des émissions de CO2 de l'ordre de 20 % tout en étant proposé à 0,70 € l'équivalent litre en gazole. Le moteur ne consommant guère plus qu'avec un carburant traditionnel, on roule à moitié prix. À cela s'ajoute une prime de 2 000 € pour les véhicules au gaz naturel émettant moins de 140 g de CO2 par km. Hélas, la France ne compte qu'une trentaine de stations GNV (contre 800 en Allemagne). Constructeurs et Gaz de France doivent faire un effort pour lancer la filière.
Passer aux énergies alternatives
Si les biocarburants de première génération n'ont plus le vent en poupe, la recherche planche toujours sur des carburants synthétiques. Dans dix ans, les déchets agricoles ou les algues pourraient servir de matière première. À plus court terme, le marché de la voiture électrique pourrait aussi commencer à décoller dès 2009. La palme de l'originalité va déjà à l'Eclectic, fabriquée par Venturi. Ce véhicule urbain pourra transporter trois personnes à 50 km/h en jouant sur une large palette d'énergies propres (solaire, éolien et électricité).
Se garer plus rapidement
Chercher à se garer en ville est vite énergivore. Or, bon nombre de places de parking privées sont inoccupées. Partant de ce constat, des sociétés anglaise (peasy.com) et américaines (spotscout.com) proposent de mettre en relation par Internet ou téléphone des automobilistes en quête d'une place et des particuliers en ayant à proposer au mois, à la semaine ou à la journée. En France, monsieurparking.com s'est lancé sur ce créneau il y a quelques mois. Autre initiative, segarerfacile.com, met en relation par SMS des personnes recherchant et libérant des places de stationnement résidentiel.
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