Saturday, September 29, 2007

La Star Academy, exemple d’une entreprise participative (4) : le consommateur prend une part active à la création

La star Academy est une réelle entreprise participative car le consommateur prend une part active dans la définition et la création du produit. Le consommateur peut voter toutes les semaines pour le candidat dont il ne veut pas sur son CD/sa tournée/ comme artiste. Il le fait en direct, par téléphone ou part SMS.

Le consommateur intervient à toutes les étapes de production

Cette année, le consommateur peut voter sur Internet pour les personnes qui feront parties de la prochaine promotion de la star academy. Même avant que la réel phase de production (puisque pour l’instant on sélecte uniquement « la matière première ») le consommateur choisit.

L’entreprise offre d’ailleurs tous les outils d’aide à la décision dont le consommateur a besoin. Il peut voir les élèves 24h/24 sur Internet, possède un résumé journalier, et un show hebdomadaire pour faire sa décision. Il voit aussi tout les secrets de création, comment a été tourné le clip, quel est la personnalité de l’élève.

L’avantage de la solution

Vous imaginez ? Plus besoin d’études marketing pour savoir ce que le client veut. Il paie même pour donner son avis. On arrive de plus à développer une relation multicanale avec les consommateurs (Internet, SMS, télévisions, différents événements de type concert).

Cependant, afin que le système marche, l’entreprise laisse le consommateur analyser et regarder le processus de production. Il peut voir à n’importe quel moment les répétitions, les entrainements spécifiques, le caractère des élèves, etc... De même, la Star Académy s’engage à produire et promouvoir le produit choisit par le public.

Il existe donc un réel partenariat entre l’émission et le consommateur. Cependant, cette perte de pouvoir de l'entreprise peut mener à des dérives.

Friday, September 28, 2007

La Star Academy, exemple d’une entreprise participative (3) : le consommateur expert sur le produit

A l'instar de mes deux ouvrages références, le non-consommateur, et le marketing de l'égo, le consommateur devient expert en consommation. La multiplicité des sources d'informations et son expérience en tant que consommateur ont développé ses connaissances, à un point où le consommateur en sait plus sur le produit que le vendeur dans certains cas.

L’entreprise n’est pas forcément apte à trouver des bons produits.

Quel est la différence fondamentale entre Popstars et la Star Academy ? Dans l’émission pop star, le public n’intervient à aucun moment dans la définition du produit. L’émission possède une équipe de professionnels hautement qualifiés afin de choisir le futur groupe. A aucun moment le consommateur ou spectateur ne peut choisir les artistes qu'il veut voir. L'émission n'est d'ailleurs même pas en direct. Le produit est déjà fini au moment où le consommateur le voit.

Cependant, l’histoire a montré que le système n’est pas forcément si bon que cela. En effet, après trois saisons et deux échecs consécutifs, Popstars c’est arrêté, alors que la Star Academy continue toujours, pour sa septième saison.

Le consommateur connait le produit de la star academy : la musique.

Au fil des années, il est devenu connaisseur. C’est la septième édition de la star academy, il a vue l’évolution des élèves, à regarder d’autres show, les pop stars, les nouvelles stars, etc... Il peut même se permettre d’évaluer les professeurs (Kamel est il meilleur que Mya Frye ?). Il peut comparer les promotions. La Star Academy éduque ses consommateurs en leur proposant un show quotidien, où ceux-ci peuvent assister aux cours, voir les exercices et mesurer les progrès.

L’entreprise a accepté et favorisé cette éducation. Elle lui a donné les clés du château, et le consommateur s'en est bien servi. Le consommateur possède aussi des forums où il peut échanger ses avis et ses connaissances.

La musique n'est pas un produit comme les autres, et il est très difficile d'évaluer la valeur d'un artiste, puisque celle-ci est purement qualitatif et subjective. C'est pourquoi qu'il existe autant de succès improbable, mais aussi des échecs incompréhensible.

Mais plus que dans n'importe quelle industrie, c'est le consommateur qui décide. On ne peut pas imposer un artiste, même à coup de marketing forcené.

C'est peut être un peu pour cela que la Star Academy est devenue une entreprise participative...

Dans le prochain épisode, comment l'entreprise a réussi à développer son interactivité et laissé son public décidé pour lui-même.

Thursday, September 27, 2007

La Star Academy, exemple d’une entreprise participative (2) : l'entreprise

Dans quelle mesure peut on considérer que la Star Academy est une entreprise ?
Tout d’abord, c’est une société. Elle possède une hiérarchie, et chacune des personnes qui la compose possède un rôle défini. Il y a le président, Pascal Nègre, qui impose les règles du jeu et qui investit sur le produit fini. Bien que TF1 et Endemol produisent l’émission, le patron c’est lui, car c’est lui qui va produire les artistes à leur sortie. Il y a une directrice du chateau afin de réguler les relations entre employés
(une sorte de RH aux pouvoirs étendus), il y a les « managers », qui seront le jury et les enseignants (ils encadrent les jeunes pousses). Et enfin, les ouvriers, qui ont un statut plus que précaire car il peuvent malheureusement être licencié chaque semaine.

Quel est l’objet social de l’entreprise ?

Découvrir de nouveaux talents, afin de les produire. L'objectif, c'est la création de talent artistique. C'est pour cela qu'il y a des cours, des répétitions, la sélection finale, pour en récupérer le meilleure.

Quels sont les produits de l'entreprise

Il y à une large gamme de produits proposées par la Star Ac.

  • Un show télévisé bien sûr, tous les jours de la semaine, deux fois par jour, avec bien sûr une grande messe le samedi soir
  • Une tournée des huit artistes séléctionés
  • un CD de la Star Academy
  • Et au bout, un artiste, qui aura lui aussi son propre CD,
  • Mais aussi un ensemble de produit dérivé, jeux vidéos, vêtements, etc...
L'évolution de l'entreprise

La Star Academy est une entreprise qui marche bien, avec une ancienneté de 7 ans, qui est pour les standards de la télévision française long. De même, au fil des critiques et des années, le concept a aussi évolué. Au début, on présentait des élèves n’ayant pratiquement aucun bagage musical, et l’objectif de l’émission était de pouvoir les former et de montrer dans quel mesure des cours et un environnement adapté et professionnel pouvait développer de futures stars.

Mais depuis, notamment la dernière saison, on voit apparaître des élèves de plus en plus doués et armés (l’année dernière, il y avait un vainqueur de l’édition italienne de pop star tout de même), ayant déjà fait de la scène et/ou composé.

Dans le prochain épisode, j’expliquerai dans quelle mesure la Star Academy est une entreprise participative. On va enfin attaquer la partie relation client!

Nouveau site Internet de Dauphine

Cela fait longtemps que le site de mon université avait besoin d'un coup de neuf! Le site était très moche et très peu fonctionnel. Il faut bien avouer qu'il n'est pas facile d'établir un bon site Internet pour Dauphine, du fait que l'université est pluri disciplinaire mais aussi accueille beaucoup d'événements différents.

En tout cas, un grand bravo à Henri Isaac, qui fut mon professeur de systèmes d'informations l'année dernière et qui a participé à ce projet. Le résultat peut être vu sur www.dauphine.fr.
Le site est très beau, et permet de naviguer facilement entre les différentes sections.

Wednesday, September 26, 2007

Quel avenir pour les blogs? Conférence à l'Apple Expo

Petit interlude à mon article sur la Star Academy, avec cet article de Christophe Ginisty sur l'avenir des blogs. Je vous conseille surtout de lire les commentaires des bloggeurs réagissant à cet article.

D'une part, il montre bien que le blogging est un stimulateur d'idée, de réflexion et d'échange, et d'autre part, je trouve que beaucoup de ces commentaires sont très intéressant. Parmi ceux ci, beaucoup de pistes sont explorés concernant l'avenir du blogging, mais même plus loin, de l'expression individuelle sur Internet.

La Star Academy, exemple d’une entreprise participative (1) : définition et explication

La Star Academy 7 débutera sur les écrans français le 26 octobre. Je voulais parler aujourd’hui (ou plutôt cette semaine) de la Star Academy, non pas pour les performances vocales de Cyril, mais plutôt pour s'intéresser à son business plan.
En effet, la Star Academy est un formidable exemple d’entreprise participative, où le client prend une part fondamentale dans la conduite des affaires. La Star Academy est l’une des émissions phares de la télévision française depuis bientôt 7 ans, et se hisse aussi en tête des ventes de musique lorsqu’elle sort un album
(que ce soit celui de la star academy ou du vainqueur d’ailleurs).

Définition de l'entreprise participative

Je définirai l’entreprise participative comme une entreprise où le client participe et prend une part fondamentale dans la définition dans le processus de création de valeur ajoutée de l’entreprise. Le client est au cœur de la phase de création de l'entreprise, et l'entreprise l'accepte, dans le but de développer des produits aptes à répondre aux besoins de ses consommateurs.

Un exemple : wikipedia. C’est vrai que c’est un superbe exemple. Les utilisateurs de wikipedia constitue la valeur de l’entreprise, puisqu’ils créent le contenue de l’encyclopédie. Si il n'y a pas d'utilisateur qui accepte gratuitement de rédiger les articles de wikipedia, cette encyclopédie, qui est devenue par ailleurs l'encyclopédie la plus complète jamais éditée au fil du temps n'existerai pas.

Un autre exemple un peu moins extrême que celui là: Leg0. Le célèbre fabriquant de jouet a lancé le Lego Factory, un logiciel qui permet de créer son propre jeu de construction. On peut ainsi développer grâce à ce logiciel son propre batîment, puis ensuite le commander pour pouvoir le constuire chez soi. Dans cet exemple, le consommateur définit son produit à partir de la matière première qui sont les cubes de la marque.

Explication

L'entreprise participative est un peu l’objectif ultime de toute entreprise orientée client. Ainsi, le client définit ses propres produits pour répondre à ses propres attentes, pas celles de son voisin.

Comment cette émission et cette entreprise en sont arrivées là ? Pourquoi ?

C’est pour cela que je vais dédier ces prochains articles à la Star Academy, afin d’expliquer le pourquoi du comment.

Tuesday, September 25, 2007

09/22 Scent of change seminar

I have already talked about our marketing project we released a couple of weeks ago now here. In order to affirm ourselves as different from other loan agents, and also to explain the mortgage planning concept, we decided to launch a marketing campaign based on the scent of change. The scent of change (which was actually the lavender smell), was picturing well our difference, and was released first to bring people to our seminar on Septemeber 22nd.

To do so we:
  • Created a website, www.scentofchange.com, to give information about mortgage planning and to allow people to RSVP to the seminar
  • A mailing, perfumed with lavender, to express our difference and to get the attention of our audience
  • An emailing to stimulate the RSVPs
  • Some other strategic marketing pieces, for network meetings and/or partners.

Of course, I was a little stressed as the seminar was coming, but in the end, that was a great event. We brought 30 people to our seminar (which was our goal), and we also got about 10 people who responded that could not come to the event, but interested by our products. Actually our conversion rate was of 10%, which I think is great for this kind of event.

We also had very good scored on every items of our seminar surveys, which show up the nice presentation held by Jerome Sierra and Yulin Lee.

The seminar was good, and convinced most of the participants to schedule a mortgage planning consultation. Next step of course is to keep on the good results and follow with the prospects.

I want to thank Yulin and Jerome, my two managers, that helped me and adviced me during the campaign, but also trusted my skills to complete this campaign.

Now, next large step of my mission: the customer relationship project...

The "Millennials" - a genuine moving target [ ;--0)

This article has been released on the Canadian Marketing Blog. You can find the original by clicking here. This article is not bringing new stuffs, but is summarizing well the new profiles of customers coming up.

"Meet Paul. He could be described as the “average” young man of today. At 25, he’s just finished college, has a new job, a large circle of friends he can instantly connect to using his mobile. And he’s never had a land line. Paul is part of the generation of Canadians surrounded by digital media and technology since birth. By the age of 12, he’s been comfortable using IM, text messaging his friends and sharing music files.

And then there’s Tiffany, 24, a senior editor at a local online city site. She begins each day in her Liberty Village loft with a diet of Gmail, Hotmail, work e-mail, Globeandmail.com (I haven't picked up a print newspaper in like, forever," she says) and blogs, in that order. She says it’s a necessary regimen for maintaining a functional dialogue both at work and in her circle of friends. Tiffany, who grew up in Markham and earned a fine-arts degree from the Ontario College of Art, says mobile phone text messaging is the default mode of communication for her set, surpassing e-mail, instant messaging or even talking on the phone itself.

Introducing... the Millennials.

In a recent USA Today article, children of Boomers and older Generation X’ers are being referred to as the ‘next great generation.’ Since arriving on planet earth, they’ve been told they’re smart, to be inclusive and empathetic, and focus on goal setting and achievement. According to another ready by Claire Raines, Connecting Generations, Millennials have been bombarded with a unique set of consistently positive messages that have created idealistic, confident and hopeful youth.

"I heard it on the (digital) Grapevine."

As this group is the most tech savvy in history, they tend to use altogether different channels for gathering their news and information. "What we're seeing is a whole different relationship with marketing and advertising which obviously has ripple effects through the entire economy," said Mr. McKenzie, who heads a Millennials Strategy Group at Frank Magid & Associates. For the millennials, he said, "reliance and trust in non-traditional sources - meaning everyday people, their friends, their networks, the network they've created around them - has a much greater influence on their behaviours than traditional advertising." It’s the peer-to-group phenomenon - a digital-age manifestation of the grapevine.

Consider these thought starters and innovations as ways to reach the interactive generation:

1. Learn the abbreviated language and slang of the IM and text user.

2. Social networking spaces like Facebook and LinkedIn will continue to gain share of mind and time and become new digital ‘jump off points’ versus the traditional portal home pages of today.

3. Corporate blogging will be seen as a primary way for PR folks to plant, shape and influence conversations. Success will be measured by the frequency with which a company’s key messages become part of a content conversation string or ‘online snowball.’

4. Bloggers and their opinions will become new “brands” and will be actively targeted and courted in the hopes of your key message coverage.

5. Marketing programs benefiting those less fortunate or helping causes will be widely accepted.

6. Commercial units will be produced in a variety of sizes, formats and lengths to fit the vastly increasing number of video formats and delivery systems available.

7. Look for continued innovation on mobile phone screens that improve texting, graphics and general usability.

8. Look for more advertising messages that are activated before and after application usage, like browsing or texting.

9. On the horizon - “Active” searching, whereby a mobile user takes a ‘photo’ of a billboard of say, new Gucci eyewear (actually the phone is reading a barcode located on the ad), and then be automatically connected to Gucci’s company website.

10. Currently being tested - contextual messaging, where a user is pinged with a message from Jodie Foster herself, asking you to check out her new movie, as you walk by the Movieplex.

Millennials are a fast moving, connected, and tech savvy bunch who trade information in a flash. Being invited into their circles and keeping them interested in what you have to say will no doubt require ample battery power and seriously good conversation skills."

Saturday, September 22, 2007

Social Commerce: Going toward a Web 3.0?

I don't really think web 3.0 is the proper term but however, it is the one used in this article. It has been written after the shop.org 2007 summit, that gather professionals from the on line retail market.

The web 3.0 would be a web 2.0 version enhanced with artificial intelligence. The goal of this new trend is to develop social commerce. Indeed, on line shopping is getting more and more interactive, customers are able to leave comments about the products on amazon, or can log on blogs to get information and advices about the product.

Even though this article is not announcing a true web 3.0 revolution, it pictures well how the web 2.0 tools will help e-retailers to create what is called social commerce, which I think is a very appropriate term. It also shows e-retailer are more and more focusing on the customer shopping experience, which is also a great trend to follow.

Thursday, September 20, 2007

News from the McFly 2015 project


I talked in my blob about the McFly 2015 project that would like Nike to release the Nike McFly's shoes of the Back to the Future movie.

Michael Maloof, one of the two canadiens brothers that launched the trend, sent me an email. Here was the link he sent me.

MTV NEWS reports: "OK, it's no secret the lengths sneaker heads go to cop a pair of exclusives, but the Maloof brothers, Michael and Charles, might be taking it to the next next level. The two Canadians launched McFly2015.com in April in hopes of getting the suits over at Nike to actually release the Web site's namesake McFly 2015s, which Michael J. Fox sported in "Back to the Future Part II." So far the brothers have attracted close to 9,000 MySpace friends and the endorsements of a few notables, including indie band Whirlwind Heat — who told their fans to check the site — and Kanye West, whose Graduation album cover features the Dropout Bear sporting the kicks. Step to that. "

Rapper Kayne West has released his new album on which
these sneakers appear on Kanye West's album should give the official McFly 2015 project a huge boost in terms of public awareness.

Thanks for the tip Michael, and keep on fighting for the McFly 2015!


Wednesday, September 19, 2007

Article de LSA sur le master 206 de Paris Dauphine

Comme je l'avais annoncé (en anglais), j'ai lancé au début de la semaine le groupe du master distribution et relation client de l'université paris dauphine sur Facebook. J'en parlerai certainement plus tard plus longuement. En moins de quelques jours, nous sommes déjà 18 membres, et ce qui est intéressant, c'est que nous avons déjà des personnes de la prochaine promotion inscrit sur le groupe alors que l'année n'a même pas commencé!

Tout ceci pour vous dire que Pauline Ferrier, qui fut étudiante avec moi de la dernière promotion, m'a indiqué sur ce groupe l'article de LSA, la revue professionnelle de la grande consommation, présentant le master. Voici l'article que vous pouvez retrouver ici, je vous invite d'ailleurs à y voir les profils d'anciens du master.

Créé en 1990 pour accompagner la montée en puissance de la grande distribution, le master distribution et relation client de Paris Dauphine, connu alors sous l’appellation de DESS Distribution ou DESS « 206 », demeure un sésame pour accéder à un poste de haut niveau.

« À l’époque, c’était le seul DESS tourné vers la distribution. Dauphine a été un précurseur », souligne Valérie Renaudin, maître de conférences et coresponsable du master. La plupart des 400 diplômés travaillent aujourd’hui dans les grandes enseignes et les entreprises de la grande consommation. Mais on les retrouve aussi dans des secteurs comme la banque, le conseil ou la communication, car la diversité est bien la spécificité de ce cursus.

Des débouchés tous canaux

« La formation est multispécialiste, à mi-chemin entre les écoles de management généralistes et les formations très pointues, comme les masters spécialisés. Ce cursus permet de développer une excellente connaissance de la grande distribution alimentaire et spécialisée, mais aussi du luxe ou de l’automobile, et de créneaux en plein développement comme le commerce en ligne ou le web. La volonté est d’être tous canaux », insiste Pierre Volle, professeur de marketing et responsable du master.

« Ce master m’a permis de conforter mon orientation professionnelle, car il balaie un champ d’activités très large, témoigne Charline Ferron, chef de groupe chez Draft FCB, responsable du budget Conforama. J’ai compris, par exemple, que je ne voulais pas travailler aux achats. »

Le programme aborde la grande distribution sous toutes ses facettes, dans la continuité du DESS « 206 », tout en s’adaptant aux évolutions du secteur. Ainsi, le cursus a abandonné l’aspect logistique qui fait désormais l’objet d’un master à part entière pour mieux se consacrer à la relation client.

Le souhait des responsables du programme est aussi d’inciter les étudiants à s’intéresser plus aux réseaux, ceux-ci se tournant plus volontiers vers des fonctions de trade-marketeur, de category manager, de merchandiseur et de responsable d’achats dans les centrales.

Sur le plan pédagogique, l’enseignement dispensé par des professionnels valorise l’autonomie des étudiants. La priorité est donnée au concret, et les missions réalisées par les étudiants représentent une part importante du cursus : par groupe de 5 ou 6, ceux-ci doivent résoudre des problématiques confiées par des entreprises comme Truffaut, Danone, Brico Dépôt, Castorama, Darty ou Auchan.

Le master bénéficie de partenariats privilégiés avec des groupes internationaux, tels L’Oréal, Auchan, Carrefour et Kingfisher, et de nombreuses collaborations avec des entreprises comme Monoprix, Champion, Catalina Marketing ou Experian… Ce qui constitue l’un des grands attraits du master. « Le réseau professionnel que j’ai tissé durant la formation a facilité mon entrée dans la vie professionnelle », affirme Charline Ferron.

Succès oblige, les places sont chères. En 2006-2007, plus de 110 dossiers ont été présentés, 80 candidats ont été admis à passer l’audition – qui se déroule partiellement en anglais – pour 30 places au final !

Saturday, September 15, 2007

Nike doesn't listen to customers: Nike McFly's


It has been a while I wanted to post this article! I was reading Marty McFly's blog (french blog) while I read this story about Nike's McFly model. If you don't know about it, there was a movie in the mid 80s called back to the future 2, where the main character, Marty McFly went to the future. While he was there, he got some futuristic Nike shoes.

Some people, fans of the shoe, wanted so much the shoes to be released they created an official website of the McFly 2015. The aim was to get signature of people who would commit to buy the product if it existed. Unfortunately, Nike has never responded to the hype, that got 25 000 signatures by the way.

That is a great example about how customers can create a buzz and get together thanks to the Internet to create a group to influence a brand. However, Nike did not want to respond to its fans.

I remember about the story of Jar Jar, this Star Wars character, that deceived so much fanatics of the serie Lucas had to get rid of him for the rest of the serie. Customers, especially when they are motivated should be taken into consideration.

Keep fighting McFly's fan, the Web 2.0 has faith in you!

Friday, September 14, 2007

The Next Internet Millionaire-Episode One

Here is a reality show about becoming an internet millionaire. I find that funny as a concept. I will try to see what the show is really about.

Thursday, September 13, 2007

Facebook allows Google Search of its members, and bring privacy issues.


I have just opened a group for students of the master distribution et relation client of my University (dauphine). This group aims to build a community around the alumni of my graduation year, but also with the other generations. Hope it will work.

Anyway, today, and that is why my group creation is related to today's topic, I wanted to show you my friend David Sparks' television appearance, talking about the facebook privacy issues.

To sum up, Facebook was originally proposed to high school and college student, and profiles of the member to people who did not belong to the network. But not a long time ago, facebook decided to free google that will be now able to index and incorporate to its search engine facebook members' profile.

All these web 2.0 companies base their profits on the number of members they have and on the data they own, which allow them to sell advertisement. That reminds me one of the issue Branisla Peric (in French) about Google that know everything about its users. It knows the content of its mail, the websites it goes to, where it goes with google map, what he writes about on his blog...

In my opinion, David is right to warn facebook users. Most of the user of facebook like this plateform because it is a restricted community. As facebook is opening its data to other people outside the community, people are right to feel feared by that. But afterward, this is the member issue to protect its intimacy by closing her public profile.

Very interesting article, but also video you can consult here.

Tuesday, September 11, 2007

L'automobile et Internet: de plus en plus d'actualité

Pour continuer avec mon propos de la semaine dernière, un petit lien vers cette interview de Sterling Pratz, le fondateur d'autonet mobile. Cette entreprise américaine propose des routeurs 3g qui permettent de se connecter sur Internet.

Afin de savoir plus comment ce produit peut être utiliser, vous pouvez voir mon billet de la semaine dernière.
L'automobile va se transformer en plateforme privilégiée de loisir et de divertissement. Des nouveaux produits et services, tels que la Video On Demand, le téléchargement de musique, de jeux vidéos, et aussi pourquoi pas la possibilité de travailler à bord, vont se développer énormément cette prochaine année.

A scent of Change Is In The Air: explanation


It has been a while now that I have been working on a new marketing campaign called the scent of change. Now that it is totally released, I would like to introduce you to my marketing campaign.

The Company
I am working for the RPM office of Mountain View, a mortgage banker. The particularity of this office is that it is implementing the mortgage planning concepts, which is not consider mortgage as a debt, but as a large cash in transaction. You can use this money to secure your finance and invest it, or to use it for your retirement plan, among others. For more details, you can log on Jerome's Sierra blog or on this webpage.

The market
The mortgage market is focused on rates. Indeed, both clients and most of the mortgage agents emphasize the importance of having a low rate. But actually, this is a misconception most of people have.

The problematic
If we look more closely, rate is not the most important factor of a good mortage transaction. If we refer to the mortgage planning doctrine, as Steven Marshal or Doug Andrew explain it, rate is not that important. We should not forget that in the US, interests of the home mortgage are tax deductible. Therefore, the money of the interest will get back to you in the end. What people should more focus about, it is about having a mortgage payments adapted to your situation, in order to be able to pay it, and moreover to secure your finances.

That has been the cause of the mortgage market crisis. Most of the people that got a subprime mortgage could not pay their mortgage on time. These people have not been adviced properly, and did not have secure their finance.

To come back on a marketing point of view, our vision of the mortgage products is that rates are not that important, what is crucial, is the mortgage planning, getting the right mortgage to achieve both your short term and long term financial goals.
To stand out of the competition, and to affirm ourselves as early adopters, we aimed to develop a new vision, the scent of change.

Therefore, our problematic would be, how can we stand out of the competition, and to affirm our differences as mortgage planners?




The concept
We thus decided to break the mortgage industry communications standards:
  • Use of an olfactory marketing campaign
  • Not to talk about rates, but about financial security and building wealth
Therefore, we came up with the scent of change: "a scent of change is in the air". The scent of change refers to the olfactory marketing campaign and the floral theme, with the lavender, but also about how mortgage planning will change the vision of the mortgage investment.

The campaign
We have a multi channel campaign, including emailing, website (www.scentofchange.com), mailing, seminar and brochures.

Our goals are first to bring people to our seminar, and then to get the awareness of our clients to educate them about mortgage planning.


I will probably talk more in details of the operation later on. What do you think about it?

My opinion about Apple's price cut (2)


I wanted to give you my reaction and thoughts about the Apple's price cut for his Iphone. This news has made the headlines those past days worldwide, and is very interesting on a customer relationship point of view.

So what happened? The Iphone's launch has probably created the most hyped product ever. A new phone that was mean to change the face of the mobile phone market. However, a lot of people were wondering about the price of the phone, $599, and also the $69 minimum monthly plan you had to own to get the phone.

But two months afterward, as Steve Jobs was launching his new ranges of Ipod, the CEO of Apple decided to abandon the 4Gb version of his Iphone, and also to cut the price of the 8Gb version of 30%, from $599 to $399. This cut has been announced to stimulate holidays sales, according to jobs.

Apple's product, especially Ipods, are used to decrease prices every 6 months, offering more memory capacity at each new model. It is also not uncommon to lower prices for Christmas period... But the fact is that we are in the early September, we have not even entered in Fall. In my opinion, this cut shows that Iphones sales have not been as good as expected, and to try to keep back in track, Apple had to cut his price to touch new customer segments.

But the problem with this technique is that the early adopter that bought the Iphone at its launch feel like they are the dumb asses. They paid $600 a phone to show off two months ago, where as two months afterward most of the people can afford a $400 version.

More than feeling like the dumb ass, Apple's strategy is very bad on a customer relationship management point of view. Apple has a niche market, build around customers with a high affection for the apple brand. My information system teacher in Ipag said something very true. There are Windows users, and Mac's lovers. I will hard to find windows customers loving the Microsofts software.
To calm the anger of its early adopters that bought the first versions of Iphones, Steve Jobs had to offer a day after his announcement a $100 credit to this clients. But who said these disappointed clients want to buy Apple's products anymore?


These clients have been highly deceived by Apple. They bought this Iphone of course for its quality, but also to be able to reach a certain status and to affirm themselves as early adopters. Having an Iphone was the best way for them to get social empathy and recognition, for their early adopter status.

But this fact has been erased by Apple's price cut, that will first allow most of the customers to buy an Iphone, but also, to place them in a situation where they feel fooled by their brand. A brand that has always been the symbol of differentiation: " I am not like 95% of people that owns a PC".
We then hit deeply the trust its clients can have in this brand. And this is a big hit, whereas its best clients have probably bought the product while it has been launched.

Will this story hit Apple? That is for sure, even though most of its clientele will still love its products. I am just wondering if the whole story of this Iphone sounds more like a failure than a success. As a result, the Apple's stocks value are decreasing.
A good part about the story is that it gave a large exposition to Steve Jobs these past days (even though it has been mainly negative).

What do you think about it?

Stéphane Santi: MacDonald's améliore son café pour toucher de nouvelles cibles.

C'est article a été écrit par Stéphane Santi, étudiant au master distribution et relation client de l'université Paris Dauphine. Bien que je n'ai pas encore réellement lancé mon projet de laisser la parole à mes camarades de promotions, certains d'entre eux comme Stéphane m'ont déjà révélé leurs compositions. Je rediffuserai alors cet article lorsque j'aurais plus de composition d'anciens de mon master.

Voici donc mon article concernant la principale mission depuis le début de mon stage chez McDonald’s France (j’ai à charge le suivi de la mise en œuvre du projet dans les restaurants, la création de toute la PLV, des sacs VAE et de la mise à jour du site web pour le café, les P’tits dej et Brunchs avec les agences concernées) :

Véritable moteur et innovateur marketing parmi les filiales McDonald’s, McDonald’s France a décidé de replacer le café au cœur de son offre en cette fin d’année 2007.

Longtemps critiquée pour la médiocrité de ses produits par le passé, pénalisée par l’image Américaine de son enseigne sur ce segment de l’offre, la filiale française avait pourtant fait des efforts depuis quelques années déjà. La nouvelle gamme café est en effet la suite logique d’un partenariat vieux de 10 ans avec le géant Américain Kraft par l’intermédiaire de sa marque Jacques Vabre. Ainsi vous trouvez, et ce pour encore quelques jours, 2 références (recette 80% Arabica/20% Robusta) chez le McDo le plus proche de chez vous : l’Expresso Jacques Vabre et le Café Filtre Carte Noire.

Mais le mois de Septembre verra l’arrivée progressive d’un nouveau Blend de café 100% Arabica dans tous les restaurants.

Ce dernier est la référence premium de la marque Jacques Vabre, d’une part pour sa qualité, d’autre part pour son positionnement éthique, si cher aux amateurs de café. En effet, la marque développe aujourd’hui ses cafés avec la vérification de l’ONG Rainforest Alliance. Encore peu connue en France, cette ONG est le dernier phénomène du mouvement Développement Durable.

Ce prochain café 100% Arabica sera décliné sous 2 références pour la majorité des restaurants en 2007 :

  • l’Expresso,
  • le Grand Café.

Mais les franchisés ont la possibilité de s’équiper d’une nouvelle machine munie d’un bac à lait, permettant alors d’élargir leur gamme de 3 références supplémentaires plus gourmandes :

  • le célèbre Cappuccino,
  • son cousin le Cappuccino&daim (aux éclats de Daim),
  • le Double Latte.

18% des points de vente de l’hexagone sont d’ores et déjà équipés ! Il va sans dire que la direction marketing espère convaincre 100% des franchisés à adhérer le plus rapidement possible.

Pour mettre en avant ce repositionnement, un dispositif marketing très qualitatif a été développé avec l’agence TBWA. Servi dans une nouvelle cup à double paroi et au nouveau design, fraîchement moulu en restaurant pour conserver le maximum de saveur, ce café sera relayé par une PLV en totale rupture des productions McDonald’s (cf. photos).

D’un point de vue stratégique, c’est un enjeu tout particulier pour l’enseigne aux « Golden Arches ». Il s’agissait de renforcer son offre par la caution d’une grande marque (JV vérifié par RA) et par un nouveau mode de préparation ; de se démarquer de l’offre classique par une gamme plus variée (les 5 références) ; tout en conservant les piliers du modèle McDo (le prix, l’accessibilité et la rapidité).

Le but de l’opération est clair. 80% des ventes se réalisent lors des 2 rushs quotidiens du déjeuner et du diner. Ainsi, plus que d’augmenter le plateau moyen sur ces tranches horaires, l’objectif principal est bien de capter le consommateur afin d’accroître sa fréquence de visite hors repas, générer un CA additionnel conséquent et au final fidéliser ce client.

Par ailleurs c’est aussi l’occasion d’apporter plus de crédit aux offres P’tits Dej et Brunchs qui peinent toujours à décoller.

Enfin, on peut estimer que cette nouvelle plateforme permettra d’attaquer de nouvelles cibles moins friandes de l’enseigne. Une façon de leur faire découvrir en restaurants les efforts de McDo pour proposer aux Français une offre plus variée qu’il n’y paraît ; en témoignent les multiples desserts lactés et fruités, les P’tits plaisirs (petits sandwichs de saison) ou encore le lancement pour cette fin d’année d’une boîte de légumes dans les Happy Meal (les Croq’O Légumes).

Une nouvelle gamme café qui annonce un autre chantier tout aussi important auquel je vais activement participé sur les 4 prochains mois : la rénovation et le véritable déploiement sur l’hexagone du concept McCafé.

A noter que ce dernier est le solide leader du segment loin devant Starbucks chez nos voisins Allemands…

Ronald n’aurait donc pas fini de nous surprendre !

Monday, September 10, 2007

My opinion about Apple's story about the Iphone, and how it is related to CRM (2)

I wanted to give you my reaction and thoughts about the Apple's price cut for his Iphone. This news has made the headlines those past days worldwide, and is very interesting on a customer relationship point of view.

So what happened? The Iphone's launch has probably created the most hyped product ever. A new phone that was mean to change the face of the mobile phone market. However, a lot of people were wondering about the price of the phone, $599, and also the $69 minimum monthly plan you had to own to get the phone.

But two months afterward, as Steve Jobs was launching his new ranges of Ipod, the CEO of Apple decided to abandon the 4Gb version of his Iphone, and also to cut the price of the 8Gb version of 30%, from $599 to $399. This cut has been announced to stimulate holydays sales.

Apple's product, especially Ipods, are used to decrease prices every 6 months, offering more memmory capacity at each new modell. It is also not uncommon to lower prices for christmas period... But the fact is that we are in the early September, we have not even entered in Fall. In my opinion, this cut shows that Iphones sales have not been as good as expected, and to try to keep back in track, Apple had to cut his price to touch new customer segments.

But the problem with this technique is that the early adopter that bought the Iphone at its launch feel like they are the dumb asses. They paid $600 a phone to show off two months ago, where as two months afterward most of the people can afford a $400 version.

More than feeling like the dumb ass, Apple's strategy is very bad on a customer relationship management point of view. Apple has a niche market, build around customers with a high affection for the apple brand. My information system teacher in Ipag said something very true. There are Windows users, and Mac's lovers. I will hard to find windows customers loving the Microsofts software.

To calm the anger of its early adopters that bought the first versions of Iphones, Steve Jobs had to offer a day after his announcement a $100 credit to this clients. But who said these disapointed clients want to buy Apple's products anymore?

These clients have been higly deceived by apple. They thought they could keep their technology and coolness supremacy. The highest the affection the brand is, the highest the disapointement is.

Will this story hit Apple? That is for sure, even though some of its clientele will still love its products. But what is sure, is that the Iphone is not a success, and will have trouble fighting a probable Google phone, that would be way cheaper, and because it will deal with professional mobile phone company (people who has an expertise of the market), focusing on the OS,

Saturday, September 08, 2007

My opinion about Apple's story about the Iphone, and how it is related to CRM (1)

I wanted to react about the Iphone price cut, but I found before adding this post a very interesting story. This is the story of a person that has to pay a monthly bill $48 000 because his Iphone was updating his emails while turned off. The story is so incredible, and shows how Apple has disappointed customers and got a bad reputation out of a product that should have revolutionized the market.

L'Internet et l'automobile (2)


Suite de mon billet sur l'Internet, alors que je viens d'apprendre que Microsoft et Siemens développe des produits pour les voitures. Ici il est question toujours de service lié à la mobilité, du type trouver un restaurant etc, mais aussi de divertissement.

Je voulais revenir sur les cours d'Henri Isaac, car je n'ai malheureusement pas réussi hier à trouver les informations que je désirais. En effet, comme nous l'annonçait notre professeur, Renault pense en ce moment à développer des services liés à l'Internet pour ses prochains modèles de voiture.

Il existe deux types de connexion Internet pouvant être développés pour la voiture. La première est d'équiper les autoroutes de bornes wi fi tout au long du trajet permettant à la voiture d'être de façon permanent connecté à Internet. C'est le cas du projet de Mercedes, où le client peut se connecter de n'importe où pour trouver les informations sur son lieu de destination.

On peut aussi imaginer, pour une alternative moins coûteuse, développer des hotspots dans les stations services, ou les voitures pourront faire "le plein de numérique". On peut penser à de la Video on Demand, téléchargement de carte et de guide de tourisme, ou autre.

En résumé, on aura certainement des concepts hybrides, avec des possibilités de télécharger rapidement des applications types jeu vidéo, film, et de l'Internet tout au long du trajet pour accéder à des informations sur le lieu de destination ou consulter ses emails.

En tout cas je reparlerai assez souvent sur ce blog de ce sujet captivant. En effet, la voiture se tourne réellement en plateforme de loisir, où les passagers auront les mêmes types de services que ce que l'ont peut trouver sur les compagnies aériennes, avec films, jeux vidéos, information sur le lieu de destination, utilisation d'ordinateur.

La voiture devient un espace de consommation, et c'est là tout l'enjeu des constructeurs automobile.

Friday, September 07, 2007

L'Internet et l'automobile (1)

J'avais déjà parlé la semaine dernière du google phone, et aussi hier du marché de l'Internet mobile (comme quoi, je suis vraiment au gout du jour).
Mais aujourd'hui je voudrais parler d'un autre marché très intéressant et qui va se développer énormément ces prochaines années.

Tout d'abord je voudrais signaler cet article sur un projet d'Icar, que j'ai reçu hier par email, mais aussi cet article en anglais sur les recherches conjointes de Mercedes et de Google et Yahoo pour développer des services communs, notamment concernant la géolocalisation.

Ainsi, les nouveaux véhicules de la marque allemande seront équipés de logiciels utilisant google maps et yahoo local maps afin de trouver des restaurants ou autres boutiques. Le service s'appelle search and Send. La plateforme sera alors reliée avec le GPS de la voiture afin de pouvoir donner les directions en temps réel au conducteur.

La prochaine étape sera donc la capacité de réservé le restaurant, l'hôtel, ou la place de concert à partir de sa voiture.

Cela me fait très nettement repensé aux discussions que nous avions lors de mon master distribution et relation client à l'université Paris Dauphine, avec notre professeur de systèmes d'informations, Henri Isaac (j'en profite pour vous communiquez son blog, très intéressant sur les bouleversements qu'a engendré l'apparition de la distribution de musique sur internet).

En effet, un point très intéressant d'un de ces cours fut l'utilisation d'Internet en voiture. Henri Isaac qualifie le conducteur de "consommateur captif", puisqu'il est enfermé dans son auto et ne peut donc pas échapper aux diverses messages publicitaires ou offres de services lui étant proposé.

A ce sujet, je vous conseille de lire l'étude ci-jointe concernant des expérimentations effectuées par Renault au sujet de services Internet embarquée.

En tout cas l'un des prochains enjeux des constructeurs automobile, après bien sûr le développement de modèle consommant moins et des moteurs adapté aux énérgies nouvelles, et de développer l'Internet embarqué.

Blogged with Flock

Thursday, September 06, 2007

L'homme marketing de l'année 2

Pour illustrer mes propos concernant l'obsolescence du marché du renseignement téléphonique, voici la publicité de l'Iphone montrant ce que l'ont peut faire avec l'Internet mobile. Alors je sais, c'est l'Iphone, et l'abonement est hors de prix, mais on peut faire aussi bien avec un appareil windows mobile, et attendez de voir lorsque la concurrence et les opérateurs vont se lancer dans ce type de produit, et vous verrez bien qu'il n'y a pas forcément d'avenir pour le renseignement téléphonique.

L'homme marketing de l'année: Laurent Foisset


Je sais, cela va vous paraître être du réchauffer, mais je suis actuellement aux Etats Unis, et viens juste de recevoir le numéro de juillet-aout de marketing magazine.

A la une de celui-ci, Laurent Foisset, directeur marketing chargé du lancement du 118 218. Si vous ne vous vous souvenez pas de ce que c'est (enfin bon je pense quand même que vous avez eu la chance de voir la pub), voici un des spots sympas que j'ai trouvé sur Internet. Il vient d'être élu l'homme marketing de l'année.

Il faut avouer que c'est une sacré réussite. Arrivé sur un marché où l'on n'était pas présent et arrivé à détenir 40% du marché après deux ans, c'est très fort. Je me souviens que l'ouverture à la concurrence du marché du renseignement téléphonique avait été lancée début 2006 alors que j'étais encore étudiant à l'IPAG. Notre professeur de marketing direct nous avait d'ailleurs longuement parlé du cas, car il est vrai que cela avait fait la une du monde de la communication.


Pour moi, les atouts de la campagne ont été:
  • La campagne de teasing: il était interdit pour les concurrents de lancer des campagnes de publicité avant le 1er janvier (la date est approximative), et le 118 218 avait déjà lancé une grosse campagne télévisée pour devancer la concurrence.
  • La pression médiatique exceptionnelle. Que ce soit à la radio ou à la télévision, le 118 218 a trusté les média.
  • La création, très bien vue, avec une très bonne chanson, les deux personnages très marrant et aussi un renouvellement des spots télévisées permettant malgré la pression médiatique de gardé la sympathie des spectateurs.
Cependant, j'aimerai émettre une critique, ne concernant pas la campagne marketing, mais le business plan de 118 218. En effet, le 118 218 a été l'un des plus gros annonceurs de l'année passée, mais je ne vois pas très bien l'intérêt du marché du renseignement téléphonique.

N'est on pas à l'air de l'Internet et de la mobilité? En effet, on est à une époque où les téléphones portables peuvent recevoir l'Internet soit via le wap, le wifi ou encore même bientôt le wimax. L'internet gratuit en ville se développe de plus en plus. On possède d'ailleurs maintenant des appareils muni de GPS pour se repérer, et une information bien plus complète sur Internet que ce que peut nous offrir un télé-conseiller. De plus, les opérateurs téléphoniques qu'ils soient fixes ou Internet sont en train de lancer une grande convergence. Alors que maintenant les grands opérateurs, Orange, SFR et Neuf Télécom sont sur les marchés du mobile et de l'Internet, la tendance va s'accélérer aux profits d'offres Internet mobiles. J'en avais déjà parlé précédemment sur ce blog, mais la campagne cavaouatcher de SFR vise à renforcer la consommation de l'Internet mobile.

Les nouveaux appareils mobiles, tels que l'Iphone vont dans ce sens. Quel est donc l'intérêt d'avoir lancé avec un tel budget une campagne pour un marché en voie d'extinction? Si l'on en croit Laurent Foisset dans marketing magazine "nous avons de grandes ambitions sur Internet... C'est notre grand défi pour 2007". Mais au lieu de perdre du temps sur ce marché quasi mort né, pourquoi ne pas avoir pensé à une offre capable de rivaliser non pas avec les pages jaunes, mais surtout google, yahoo et autres opérateurs mobiles comme orange?

Qu'en pensez vous?