Habib Bouchrara, directeur général de Fujitsu Siemens France, vient de décider que son entreprise ne participera plus désormais aux sessions d'enchères inversées lancées par les grands comptes.
En effet, le DG considère que cette technique a entraîné un dumping effréné, qui obligeait l'entreprise à vendre à perte. Il est donc préférable de sortir de ce système.
Est-ce la fin des enchères inversées? Je pense que le système possède plus que des avantages pour les centrales d'achat. De même, pour les fournisseurs, le procédé représente un canal de distribution efficace pour amortir l'outil de production, sachant que la plupart du temps que cette pratique est destinée à acheté de gros volume. Néanmoins, il existe, il est sûr une certaine perversité dans le système, ou dans le feu de l'action il est difficile de garder en tête les objectifs de marge alors que la compétition continue à renchérir. De plus, bien souvent, ce service se focalisant principalement sur le prix d'achat, il en résulte une baisse de la qualité du produit, vu que le fournisseur doit avoir des prix réduits pour rester compétitif.
Ce qui est intéressant, c'est que j'avais dans mes cartons depuis quelques semaines un article concernant les enchères inversés, et aussi dans quelle mesure cette technique pouvait être utilisé dans le cadre du Vendor Relationship Management.
Affaire à suivre...