Je viens de voir le blog réalisé par des salariés de la Fnac pour faire part de leur mécontentement au vue du plan social.
Il est vrai que la situation des salariés aussi bien que de la Fnac elle même est délicate. La Fnac est en train de faire face d'une part à l'émergence de nouveaux concurrents discounters sur Internet, et se trouve en contradiction. En effet, comment avoir les mêmes prix pour les articles types DVD, CD ou livres sur Internet que dans un magasin ? Comment justifier l'écart? Il faut savoir que si la diminution de cet écart se fait en faveur des prix Internet cela pourrait mettre en péril la santé financière de la Fnac.
De l'autre côté, la Fnac fait face à une diminution rapide des prix des appareils techniques (TV, MP3, ordinateurs), mais aussi d'une convergence des médias. Ainsi, un téléphone portable haut de gamme peut faire lecteur MP3, radio, téléphone, et agenda. De même, l'ordinateur peut servir de lecteur- graveur DVD, de téléphones, et de console de jeu.
Comment sauver la Fnac? La question est difficile à résoudre. Mais je pense sincèrement qu'il existe de la place pour un distributeur de produits techniques haut de gamme avec des services à haute valeur ajouté. Cependant, j'ai vu trop de gens ce plaindre de l'incompétence de vendeurs (ce qui me touche, puisque j'ai été pendant longtemps vendeur de ce magasin), et je pense que l'un des principal axe de survie est de développer la qualité de la relation vendeur - client. Et cela passe effectivement, comme énoncé dans ce blog par une multiplication des vendeurs, mais surtout à leur formation.
Ainsi, la Fnac peut vivre, mais elle doit, je pense arrêter de jouer dans le registre du discount, où elle perd son âme (et son positionnement) et sa crédibilité (comment expliquer qu'on vend des lecteurs DVD à 29 euros, et puis d'autres à 400 euros, et puis que le lecteur DVD à 29 euros tombe en panne? On perd sa crédibilité en tant que marque caution).
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