Mais le réel problème de cette nouveauté est que Videofutur a oublié un point déterminant : Le point de vente. Et c’est un problème capital, car le développement de la société a été basée sur le système de la franchise, qui permet de développer un réseau rapidement pour dominer un marché, mais qui représente l’inconvénient que la société possède de grands engagements envers ces franchisés.Si l’on regarde les comptes de Videofutur (disponible sur Internet), on s’aperçoit que la société est en effet en difficulté. Perte de chiffre d’affaires, concurrences de la video on demand, les magasins souffrent, et la technologie « DVD », voire même « Bluray » au final n’a quand même pas beaucoup d’avenir face au « cloud » et à la virtualisation.
Ne surtout pas passer au dessus des magasins
Néanmoins, bien que l’offre a de forte chance de se développer et d’offrir une belle rentabilité sur l’Internet, il est pour moi totalement inconcevable de se passer des points de ventes. Pour 2 raisons principales :
- La société étant un franchiseur, elle doit rendre des comptes auprès de ceux-ci et de s’assurer que les choix stratégiques de celle-ci permettent le développement de chacun des points de ventes franchisés.
- Je crois toujours dans le « point de vente » classique. On le voit bien, dans les différents secteurs, le point de vente est en train de se réinventer, afin de répondre à de nouveaux besoins, qui ne sont plus uniquement l’accès à un produit.
Videofutur a construit une offre sur Internet dans son coin, sans se préoccuper des points de ventes :
- Aucun relais de l’offre en magasin (bien sûr les franchisés n’auraient certainement pas acceptés de faire de la publicité pour une offre qui allait les concurrences directement !).
- Encore plus grave, sur le site Internet de la société, aucune mention des points de ventes : Tout est tourné vers l’offre VOD… On a laissé tombé le client et les franchisés…
